Article de presse dans l’édition “Vers l’Avenir”
lundi 31 mars 2014 18h20
Sabbagh Nagi a 74 printemps et est arrivé à Liège en 1967. Avant la Belgique, cet enfant de parents libanais a bourlingué. Entre la France, l’Allemagne et les Etats-Unis. Ses expériences et son âge concourent à la sagesse de son discours.
Aujourd’hui bénévole au Centre Culturel Arabe en Pays de Liège, l’homme se bat pour la culture et ses vertus. En particulier, la curiosité qu’elle appelle et les ponts qu’elles créent par conséquent. Cette fin de mois de mars est l’occasion de revenir sur les différentes activités que le centre culturel arabe de Liège a proposé. De la diffusion du film “Les Barons”, ayant trait à l’immigration des jeunes arabes, en passant par la conférence de Hassam Bousetta, expert en histoire de l’immigration arabe, ou encore la tenue du festival contre le racisme. “Nous nous trouvons dans un entre-deux, indique Sabbagh Nagi. Avec les vacances de Pâques, nous organisons moins d’activités début avril. Jusqu’à présent, nous pouvons dire que les initiatives pour marquer les 50 ans de l’immigration arabe à Liège et en Belgique sont un succès. Et ce qui est impressionnant, c’est que 85% des gens qui se déplacent n’ont pas d’origine arabe. Je suis toujours surpris par leur curiosité et les débats créés.”
En Liégeois fier de l’être, Sabbagh Nagi trouve que “c’est plus tranquille ici qu’à Bruxelles au niveau de l’intégration. Je trouve les Liégeois fort accueillants, même si ça a été dur au début. Le fait que nous ayons été vite intégrés en travaillant dans l’industrie a peut-être joué. Mais je trouve que la mentalité liégeoise y est pour beaucoup.”
A venir
Après les vacances de Pâques, retour aux activités culturelles. Avec, notamment, un concert programmé le 17 mai, aux saveurs mêlant Orient et Occident. “Du Mozart égyptien”, précise Sabbagh Naji. Un mois plus tard, le 15 juin, la nouvelle Cité Miroir accueillera une expo, toujours en lien avec les commémorations.
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