Avant-première du film “L’Amante du rif” au Churchill
Projection du film: L’amante du Rif
Avant-première
Suivie d’une rencontre avec la réalisatrice
Dans le cadre de DABA MAROC,
en collaboration avec le Centre culturel arabe en Pays de Liège
Jeudi 25 octobre à 20h
Cinéma Churchill
rue du Mouton-Blanc 20 – 4000 LIEGE
Pour son second long-métrage, la réalisatrice marocaine Narjiss Nejjar adapte librement le roman de sa mère. Ce film, féminin et sensuel, suit le parcours dramatique d’Aya,une jeune Marocaine rebelle et pleine de vie en quête d’amour et de liberté. Les questions de la position de la femme dans la société marocaine, des traditions et de l’émancipation sont abordées sans détours par la réalisatrice Aya a vingt ans.
Toujours en compagnie de son amie Radia, elle passe ses journées à danser, rire, chanter, rêver…
Pour son second long-métrage, la réalisatrice marocaine Narjiss Nejjar adapte librement le roman de sa mère. Ce film, féminin et sensuel, suit le parcours dramatique d’Aya,une jeune Marocaine rebelle et pleine de vie en quête d’amour et de liberté. Les questions de la position de la femme dans la société marocaine, des traditions et de l’émancipation sont abordées sans détours par la réalisatrice Aya a vingt ans.
Toujours en compagnie de son amie Radia, elle passe ses journées à danser, rire, chanter, rêver…
Les deux jeunes filles vivent dans un petit village bleu et blanc niché au creux des montagnes de la chaîne du Rif, dans le nord du Maroc.
Dans ce superbe décor,elles évoluent joyeusement affrontant avec une totale insouciance le regard réprobateur de certaines femmes parfaitement voilées. Derrière leurs robes colorées et leurs rires espiègles, se cache le désir profond et violent d’échapper aux traditions et à un destin déjà tracé. Aya rêve de rencontrer le grand amour et d’être libre.
Elle ne veut en aucun cas ressembler à sa mère et préfère s’identifier à la figure de Carmen, la légendaire Bohémienne de l’opéra de Georges Bizet.
Ce personnage incarne à ses yeux la sensualité, l’amour et la liberté qu’ elle recherche. Aya fredonne allégrement « L’amour est enfant de bohème. Il n’a jamais, jamais, connu de loi. Si tu ne m’aimes pas, je t’aime. Et si je t’aime, prends garde à toi… ».
Les deux frères d’Aya travaillent pour un gros trafiquant de haschich surnommé « le Baron ». Sa vie bascule le jour où son frère aîné la jette dans les bras de ce dernier, en échange d’un lopin de terre pour cultiver son herbe…
Il lui vole sa virginité et, du coup, sa liberté. Gardienne de la tradition, la mère d’Aya tente tout pour protéger l’honneur de sa famille et de sa fille.
Elle lui offre la possibilité d’une opération et la perspective d’un mariage arrangé avec son cousin. Mais Aya veut échapper à cette situation qui lui donne l’impression d’être enfermée. En secret, elle rejoint « le Baron »
avec qui elle a le sentiment d’être vivante et libre. Ce choix, au lieu de la libérer, va l’enfermer.
Pour ce film, Narjis Nejjar a opté pour des images très colorées et sublimées par le soleil. Cette stylisation faisant écho à la féminité donne à cette chronique sociale et réaliste de jolies allures de conte.