
En vrac dans le Monde Arabe et au Moyen-Orient…
Arabie saoudite – Maroc : Une délégation d’entreprises saoudiennes était cette semaine en visite à Rabat. L’objectif du voyage : renforcer leurs liens économiques entre les deux pays, en développant le commerce et la coopération dans les domaines de l’agriculture, des énergies renouvelables et du développement durable, à la suite de la visite (Voir l’article de Mohammed Al-Kinani).
Égypte: Un convoi maghrébin (Tunisie, Algérie, Maroc, Mauritanie) parti vers Gaza pour briser le blocus, a été stoppée en Libye à Syrte et en Egypte aux frontières, malgré un accueil populaire enthousiaste et des soutiens, notamment libyens ; des participants ont été arrêtés ou refoulés (Voir l’article de Driss Rejichi).

© DR / Page Facebook « Actualité de la Casbah Sidi Makhlouf »
Iran : Alors que les missiles se sont enfin tus, les conséquences de cette guerre éclair avec Israël ne sont pas terminées.
Le Parlement iranien a en effet massivement voté pour un projet de loi suspendant la coopération de l’Iran avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
Iran et Israël : Après 12 jours d’affrontements, Israël et l’Iran ont convenu d’un cessez-le-feu. Israël affirme avoir affaibli les infrastructures nucléaires et militaires iraniennes, tandis que l’Iran revendique avoir préservé son système de dissuasion. En réalité, chaque camp revendique avoir atteint certains objectifs pour l’un ou l’autre (Voir l’article d’Al Jazeera).

Israël – Palestine : Les mois se succèdent et le nombre de morts civils ne cessent d’augmenter. Le dernier scandale en date est celui de la distribution alimentaire par une organisation privée : depuis l’éviction des ONGs internationales et onusiennes, c’est une organisation privée – la Fondation humanitaire de Gaza (GHF) – soutenue par Israël et les États-Unis qui prend en charge la gestion de centre de distribution d’aides alimentaires.
Or, malheureusement, les distributions de cette fondation sont entachées de violence, parfois même mortelle (Voir l’article d’Adil Salahi).
Certains accusent Israël de délibérément semer le chaos sécuritaire à Gaza, détruisant non seulement les infrastructures et l’administration, mais aussi les agences d’aides (comme l’UNRWA), dans le but de maintenir une situation instable qui empêche tout État palestinien de se structurer (Voir l’article de Driss Rejichi). Amnesty International accuse même l’État hébreu d’utiliser ce stratagème pour affamer la population (Voir l’article d’Oumma).
Malgré les critiques, le chef de ce programme d’aide n’entend pas arrêter ou modifier ce système (Voir l’article de l’AFP).
De plus, des comprimés d’oxycodone ont été découverts dans des sacs de farine d’aide humanitaire. Les autorités accusent Israël de tenter d’affaiblir la population (Voir l’article d’Oumma).
Israël- Chine : Israël invite la Chine à contraindre l’Iran sur ses ambitions militaires et nucléaires. La Chine, préoccupée par l’escalade, prône le dialogue et se propose comme médiateur, sans toutefois manipuler Téhéran directement (Voir l’article d’Al Jazeera).

Israël : Israël, sous influence d’Eitam BenGvir et Bezalel Smotrich, a approuvé une décision du cabinet de sécurité visant à éteindre l’opération terrestre à un contrôle complet de Gaza, tout en interdisant l’entrée de l’aide humanitaire, dans une logique de famine et de déplacement forcé des habitants (Voir l’article d’Al Jazeera).

Palestine: Au moins 12 personnes ont été tuées dans une frappe israélienne sur une école transformée en refuge pour familles déplacées dans le camp d’al-Chati, à l’ouest de Gaza-ville. La défense civile a également fait état de nombreux blessés. Cette attaque s’inscrit dans une série de frappes israéliennes ayant fait au moins 27 morts sur l’ensemble du territoire depuis l’aube (Voir l’article de L’Orient Le Jour).

Netanyahu a d’ailleurs réitéré sa promesse de mettre fin du Hamas à Gaza et à confirmer une nouvelle opération israélienne au sud du Liban (Voir l’article de L’Orient Le Jour).
Les pays arabes : Entre guerre à Gaza et en Iran, les pays arabes du Golfe sont dans une position délicate, risquant d’être pris à partie.
TV5 Monde revient sur la réaction de ces pays :
Au-delà de ces préoccupations diplomatiques, c’est la dimension sécuritaire de toute la région qui est remise en question. Certains pays, comme l’Arabie Saoudite, avait fait de cette thématique une véritable ligne directrice. Or, l’attitude d’Israël, au cours de ces derniers mois, menace la pérennité du Royaume et de sa politique économique (Voir l’article d’Umer Karim).

Malgré son poids financier et religieux, voit aujourd’hui son influence remise en cause par l’hégémonie militaire et technologique croissante d’Israël au Proche -Orient. Alors que Riyad cherche à renforcer son rôle régional – notamment grâce à son alliance renouvelée avec Damas- , Israël affirme vouloir modeler la région à sa guise, menaçant les équilibres économiques et politiques dans le Golfe.
Liban : Ahmad Kablan met en garde contre le désarmement du Hezbollah, avertissant que cela pourrait provoquer une grave crise sécuritaire au Liban (Voir l’article de L’Orient Le Jour).

Syrie : L’article analyse la situation des minorités syriennes après la chute d’Assad, soulignant leur choix entre chercher une revanche historique ou favoriser la réconciliation nationale pour construire une Syrie plus inclusive et stable (Voir l’article de Nadine Méouchy).

Turquie : L’hiver dernier, le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) s’était engagé à déposer les armes, à arrêter la lutte et à dissoudre le mouvement après plus d’une quarantaine d’années d’existence.
Aujourd’hui, cependant, le mouvement estime la Turquie n’a pas fait sa part de l’accord :
« Nous sommes prêts, mais c’est le gouvernement (turc) qui n’a pas pris les mesures nécessaires »